Exploitation familiale depuis 1939, entre le Roannais et le Beaujolais, les projets agricoles se sont succédés sur ces terres. Dans leur petite ferme, papy Félix s’occupait des vaches, poules et moutons, pendant que Mamie Claudia descendait en bus vendre son beurre et ses œufs. Puis, la deuxième génération, Hubert et Joceline, a choisi l’élevage bovin comme spécialité, avec des bêtes de nombreuses fois primées aux concours agricoles.
A l’approche de leur retraite, en 2021, ce fut autour de Thomas, la 3e génération, de s’installer en s’associant avec sa maman. Il décida de garder le meilleur de ces deux précédents projets : la diversification et l’excellence, pour créer Les Plantes de Tomine avec sa compagne Camille.
Rêveur, passionné et travailleur acharné, Thomas est un jeune entrepreneur agricole … Ce métier lui demande donc être à la fois commercial, technicien de l’environnement, DRH, maçon, jardinier, biologiste, rabouteux… Il considère la météo comme son patron, et les coccinelles et les vers de terre comme ses collègues de travail (bien oui, ils lui facilitent bien les taches !).
Il sait rendre ses rêves réalités, et notamment cette aventure agricole … Avec lui et une moyenne de 4,3 idées de pistes de développement par minute, les Plantes de Tomine ont un bel avenir devant elles.
Optimiste et touche-à-tout, Camille a plongé dans l’entreprenariat et l’agriculture par amour …pour Thomas au départ, puis très rapidement par la beauté de créer quelque chose à partir de zéro, avec la possibilité de faire du bien autour elle. Ces expériences précédentes lui ont appris à valoriser un territoire, un projet … c’est désormais un terroir, un produit et une marque qu’elle cherche à magnifier et partager.
Petite main corvéable à merci à la ferme, elle devient CEO en herbe quand il s’agit de parler la stratégie, du marketing et de la communication des Plantes de Tomine. Elle garde les pieds sur terre, s’efforçant de ramener Thomas sur le chemin de la sagesse … enfin elle essaie !
Autour de Thomas et Camille, c’est tout un écosystème qui gravite …
Alors bien évidemment, il y a les vers de terre, les coccinelles, les pollinisateurs et tant d’autres…
Mais aussi et surtout Hubert, au volant du tracteur, Joceline qui ravit les estomacs des joyeux saisonniers, Cécilia et Anil, des pépites au grand cœur souriant en toutes circonstances, et tous les saisonniers et wwoofeurs de passage.
Soit quelques chiffrés clés :
Nos variétés sont sélectionnées avec amour pour leurs saveurs, leur teneur en CDB et leur faible capacité de développement de THC.
Toutes poussent en plein champ (outdoor), profitant du soleil estival, des averses et de la richesse d’une terre pâturée pendant des années, et enrichie par le fumier de nos vaches. Un sol argilo-sablonneux qui retient l’eau & garde une certaine fraicheur, parfaitement adapté à notre dicton “un binage vaut deux arrosages” ! En effet, nous faisons le choix de ne pas irriguer la parcelle, mais plutôt d’aider nos plantes par de l’entretien (taille, binage) à profiter des nutriments à leur disposition dans le sol.
Les bienfaits de Mère Nature ont un impact considérable sur le développement de nos petites pousses de chanvre, seules les analyses en laboratoire, réalisées chaque année à partir du mois d’Août, peuvent nous dire précisément les taux de CBD présents dans les différentes variétés.
Patience … la nature doit prendre son temps pour faire des merveilles !
Une fois nos plantes analysées, pourquoi faisons-nous le choix d’indiquer une fourchette de taux “entre 6 et 8%” ?
Tout simplement car le CBD est une molécule présente dans le chanvre dont la concentration varie selon les variétés certes, mais aussi selon là où l’on se trouve dans la plante (plutôt dans la fleur, la tige ou dans les feuilles, plutôt en hauteur au soleil ou plus près du sol et à l’ombre) ou encore selon où l’on se trouve dans le champ (proche d’une source d’eau, au soleil plus tôt le matin, etc). Pour toutes ces raisons, nous préférons indiquer ce petit écart qui est possible d’une fleur à l’autre.